Il nous arrive à tous de faire des erreurs, et malheureusement parfois ces erreurs peuvent conduire à un parcours de vie difficile. Avec un peu d’appréhension j’ai eu l’opportunité de découvrir un milieu que je ne connaissais pas, celui d’un centre de détention pour femme.
Ne pas juger ou s’imaginer ce qu’elles ont pu faire, être là pour leur faire passer un moment de détente, leur transmettre de la joie tout en véhiculant la liberté qui est mienne, le tout par le mouvement et la musique et leur faire ainsi oublier un instant le lieux où elles se trouvent.
J’ai pu rencontrer des femmes qui malgré l’enfermement étaient prêtes à découvrir ce que j’allais leur proposer pour s’évader le temps d’une danse. Aux vues de leurs sourires aux lèvres, de leurs lâcher-prise à chaque mouvement ou encore de leurs cris de joie quand je demande » ça va ? »… « ouiiiiii »
Je reste satisfaite de leur avoir accordée quelques minutes pour oublier les murs bétonnés qui sont autour d’elles et d’avoir partagé un moment de bonheur grâce à la Ki’Danza et ses valeurs de liberté contrebalancées par ce sentiment paradoxal face à la tristesse de l’univers carcéral. Merci la Ki’Danza !
